Le GUA SHA est une ancienne technique médicale utilisée depuis 3000 ans en Chine, mais aussi au Japon et au Tibet.
Grâce à un instrument en alliage de métal, un genre de racloir, on « gratte » ou on « racle » la peau, préalablement enduite d’huile, qui se couvre rapidement de rougeurs appelées «pétéchies transitoires thérapeutiques ». Ces rougeurs s’en vont dans les jours qui suivent le traitement, mais peuvent être assez impressionnantes dans leur aspect.
Les ventouses, que nous connaissons en Occident, ont un effet assez similaire.

En raclant le corps, c’est sur les méridiens et les organes qu’on travaille. En passant sur les nœuds d’énergie (tsubos) on « tire » les toxines qui bloquent le flux du qi en cet endroit, et on libère la circulation.
Au cours de ce processus, l’huile prend une teinte sombre et trouble. Une part des toxines est « extraite » de façon cutanée, mais une autre partie est mise en circulation et recyclée par le métabolisme.
Il est donc particulièrement important de jeûner 24 heures après le traitement.
Le GUA SHA est utilisé en Asie surtout à des fins domestiques, — par ex : faire baisser la fièvre d’un enfant ou soulager la goutte d’une personne âgée.
Cependant un tout autre pan de cette technique est utilisée dans des cliniques de TCM (Médecine Chinoise Traditionnelle), où de nombreuses maladies graves (cancers, maladies auto-immunes, problèmes de thyroïde, arthroses, arthrites, sclérose en plaques… ) reçoivent une combination de traitements dont le GUA SHA est l’un des plus effectifs.
Le traitement en lui-même, peut être ressenti comme agréable (à l’instar d’un massage) par l’un — et difficilement supportable pour l’autre. C’est aussi un traitement prophylactique de premier ordre. Appliqué régulièrement il nous garde en excellente santé.
J’ai appris cette technique avec le grand maître Li de Shanghai. Un homme qui a guéri des milliers de personnes grâce au GUA SHA. Pour lui le GUA SHA est aussi une voie complète qui permet d’harmoniser le corps et l’esprit.